A l'Ouest, rien de nouveau
Titre original : "All Quiet on the Western Front"
Film américain en noir et blanc sorti en 1930
Durée : 2h20
Réalisateur : Lewis Milestone
Parmi les acteurs : Louis Wolheim, Lew Ayres, John Wray, Arnold Lucy, Ben Alexander, Scott Kolk, Owen Davis Jr.
Genre : guerre
Particularité : adaptation d'une nouvelle écrite par Erich Maria Remarque et publiée en 1929

L'histoire :
Encouragé par l'un de leurs professeurs, de jeunes allemands s'engagent dans l'armée afin de prendre part à la première guerre mondiale. L'enseignement de leur professeur idéalisait la guerre. L'entraînement, impitoyable, glorifie le combat. Pourtant, une fois envoyé au front, ces désormais jeunes soldats découvrent ce qu'est la guerre : les combats, les assauts qui échouent, les corps à corps, les tranchées, la pluie, la boue, les amis qui sont tués. Peu à peu, les jeunes engagés meurent un à un. Peu reviendront.

Le titre, ma tentative d'explication :
Comme la plupart des jeunes de leur âge, les soldats allemands se retrouve sur le front de l'Ouest (ce qui pour la France correspond au front de l'Est...). La réalité des tranchées ne correspond par à l'image de la guerre enseignée par les professeurs. Après plusieurs années de combat, le front ne bouge toujours pas. Rien ne change, c'est toujours la guerre. Il n'y a rien de nouveau. D'ailleurs, à quelques jours de l'armistice, le héros se fait tuer à son tour...

Mon avis :
Bien qu'étant un film de guerre, ce film donne un point de vue pacifiste. Cela est d'autant plus remarquable qu'il s'agit d'un film américain (les USA étant du côté des vainqueurs) qui raconte l'histoire de soldats allemands (l'Allemagne étant du côté des vaincus). De nombreuses scènes de ce film sont désormais célèbres (les deux soldats coincés dans un même trou d'obus, les mitraillettes qui fauchent l'infanterie lors d'un assaut, les discours contre la guerre, la main qui tente de saisir un papillon...). Une antologie en quelque sorte qui fait beaucoup réfléchir à partir de scènes particulièrement réalistes. Un film à voir et à promouvoir pour montrer en images animées ce qu'a été la Grande Guerre et les horeurs de la guerre. L'aspect noir et blanc ajoute beaucoup à l'efficacité du film dans un monde qui aujourd'hui est tout en couleur.

La Grande Guerre
collection : La vie des enfants
Philippe Godard
Editions  Sorbier, Paris, 2003

Comment parler de la Grande Guerre à vos enfants ? Voici un bon ouvrage pour vous aider. Destiné aux enfants à partir de 9 ans, ce livre s'est fixé pour objectif de montrer aux jeunes comment la guerre a été perçue par les enfants. Le résultat est excellent : des témoignages, des photos, des objets... l'univers de la première guerre mondiale est abordé à travers le regard des enfants. Cela se lit comme une histoire, simplement.

45 pages
22 x 28 cm
ISBN : 2732037613

La cérémonie du souvenir de la commune de Louveciennes (Yvelines), s'est tenue le samedi 11 novembre 2006  vers 11h30 devant le Monument aux Morts situé sur la place de l'église, en présence notamment du Député de la circonscription, du Maire de la commune, de l'Association du souvenir français, de l'Union nationale des anciens combattants, d'une Délégation militaire, des Pompiers et d'enfants de la commune.

Avant le dépôt des gerbes de fleurs

La minute de recueillement

Après le dépôt des gerbes de fleurs

Les Croix de Bois
Roland Dorgelès
1919

Roland Dorgelès a publié Les Croix de Bois en 1919. Ce roman -très inspiré de sa propre expérience en tant qu'engagé volontaire durant la Grand Guerre, raconte la vie des soldats au moment de la guerre des tranchées. Le style littérraire semble parfois un peu vieillot. Cependant, le réalisme de ces propos est réel pour décrire la vie en deuxième ligne, la vie dans les tranchées, les combats, les repas, les obus qui tombent, la boue, l'omniprésence de la mort, la camaraderie. Au final, c'est un peu un roman-témoignage aux phrases courtes et incisives, avec dans l'avant dernier chapitre cette réponse à la question "qu'est-ce qu'une victoire ?" : "j'trouve que c'est une victoire, parce que j'en suis sorti vivant..."

Editions Livres de Poche 251 pages pages
ISBN : 2253003131

Un long dimanche de fiançailles
Film français sorti en 2004
Durée : 2h14
Réalisateur : Jean-Pierre Jeunet
Parmi les acteurs : Audrey Tautou, Gaspard Ulliel, Dominique Pinon, Chantal Neuwirth, André Dussollier, Ticky Holgado, Marion Cotillard, Dominique Bettenfeld, Jodie Foster
Genre : drame historique, guerre
Particularité : adaptation du roman du même nom publié par Sébastien Japrisot en 1993

L'histoire :
1919, un an après la Grande Guerre, Mathilde a 19 ans, son fiancé, Manech n'est pas revenu du front : l'avis officiel précise "mort au champ d'honneur". Mais elle refuse d'y croire... son intuition la propulse dans une véritable enquête. Et peu à peu elle découvre la vérité : en 1917, le conseil de guerre condamne à mort cinq soldats français et les relache dans le "no man's land" de la tranchée dite "Bingo Crépuscule". De fil en aiguille, Mathilde reconstitue les différentes éléments du puzzle, et un jour... son intuition de confirme, mais le retour à la réalité sera bien différent de ces attentes.

Mon avis :
Un gros budget, un grande nombre d'acteurs célèbres aux rôles magnifiques, des costumes somptueux, des dialogues fins, des reconstitutions fidèles du front, un rythle palpitant, une musique subtile...une énorme réussite... le film est remarquable à de nombreux points de vue. Avec une héroïne à la fois fragile et obstinée, le film, tout comme le roman, fait beaucoup réfléchir à partir de scènes très réalistes sur la guerre et ses absurdités.

Deux musiciens dans la Grande Guerre
Maurice Maréchal et Lucien Durosoir
Editions Tallandier, Paris, 2005

L'un, Maurice Maréchal, était un trè grand violoncelliste, l'autre, Lucien Durosoir, un très bon violoniste. Les bombes, les gaz, les intempéries, les morts, les combats... rien ne préparaient ces deux musiciens à être à la fois en première ligne et membre du quatuor de musiqué créé par le général Mangin. Leur parcours est étonnant.

359 pages
14,5 x 22 cm
ISBN : 2-84734-258-3

Sur ce site qui fonctionne tel un forum (avec des droits d'accès, mais la procédure d'authentification est très simple et très rapide), on découvre les "treks" de quelques passionnés de la région de la Meuse. Le graphisme est sobre, tout simple, efficace. Et, au hasard de la rubrique "Monuments"... on trouve de très belles photos actuelles de tranchées de la première guerre mondiale, ainsi que quelques monuments aux morts.

http://meuse.xooit.com

Je t'écris de la tranchée
Roland Dorgelès
Editions Albin Michel, Paris, 2003

Roland Dorgelès et Madeleine Borgeaud -dite Mado- ont entretenu une correspondance foisonnante entre 1914 et 1917. Ils s'aimaient, il était au front, elle était à l'arrière... et, la guerre les séparera. La publication de ces écrits est un miracle car ils ont été retrouvés presque hasard : bien qu'ayant abandonné Roland, Mado a conservé ces lettres jusqu'à sa mort...
Aujourd'hui, la lecture de ces quelques 270 lettres et cartes sont autant de matières, d'indices, de signes pour mieux comprendre comment l'expérience de la guerre a influence Roland Dorgelès dans la rédaction se son célèbre récit Croix de Bois publié en 1919.

345 pages
14,5 x 22,5 cm
ISBN : 2-226-14187-1

 
Ceux de 14 (Sous Verdun, Nuits de Guerre, La Boue, Les Eparges)
Maurice Genevoix
Editions Flammarion, Paris, 1949.

Né en 1890, Maurice Genevoix est un brillant étudiant qui intègre l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm à Paris en 1911. A peine diplômé, la guerre éclate. Il rejoint le 106ème bataillon d’infanterie en tant que sous-lieutenant. Entre septembre 1914 et avril 1915, son régiment participe aux attaques de la tranchée de « Calonne » et de la butte des « Eparges » dans la région de Verdun. Le 25 avril 1915, il est atteint de trois balles, deux au bras et une à la poitrine. Après un long séjour en hôpital il est réformé car invalide… il vivra jusqu’en 1980, après avoir connu une brillante carrière d’écrivain qui l’a notamment amené à rejoindre les bancs de l’Académie française.

De son expérience Maurice Genevoix  a publié 5 ouvrages qui reprennent dans un ordre chronologique la vie qu’il a menée avec les soldats dont il avait le commandement : Sous Verdun, en avril 1916, Nuits de Guerre, en décembre 1916, Au seuil des guitounes, en septembre 1918, La Boue, en février 1921, et Les Eparges, en septembre 1921. Tous ces écrits ont été réunis et légèrement remanié sous le titre général « Ceux de 14 » en 1949.

Ce long récit –Ceux de 14 comprend au total près de 700 pages-, Maurice Genevoix l’a rédigé à partir de ses notes prises sous le feu de l’action. C’est un témoignage de soldat, certes officiers, mais qui a vécu la guerre au milieu des soldats, avec les combats, les tranchées, les mouvements, le bruit, la soif, la boue. Le style littéraire est très fluide, les dialogues sont poignants de vérités, le rythme associe longueur et rapidité comme pour se faire l’écho de l’attente dans les tranchées et de la vitesse des tirs. A chaque page, on se demande « mais quand est-ce que les combats vont cesser, stop, plus jamais cela » ! C’est si authentique. Si pris sur le vif. Si Vrai.

En 1972, Maurice Genevoix est revenu une nouvelle fois sur ses mois passés au front. Il a rédigé, non pas un roman mais une réflexion – témoignage sur la mort, intitulée La mort de près. Cet écrit relate les « trois expériences de la mort » qu’il a vécu, et dont voici un extrait :
« Ce cri rauque, étranglé, qui m’est resté dans les oreilles, qui l’a poussé ? Est-ce lui, ce premier mort dépassé ? Je viens d’en apercevoir un autre, un troisième. J’ai entendu aussi, très nettement, à ne pouvoir m’y tromper, le choc des balles qui entraient dans les corps, bref, étouffé, comme d’une lame de couteau assenée par un poing furieux. Désormais, je sais que le ‘le feu tue’ ».

À l'assaut - Une aventure interactive

Accessible via le site internet du Musée de la Guerre du Canada, cette aventure,réalisée à partir de témoignages de soldats canadiens ayant participé au premier conflit mondial, a pour objectif de vous faire vivre une véritable expérience dans les tranchées, quelque part sur le front ouest à la fin 1916. C'est interactif. C'est ludique. C'est éducatif. Remarquable.

http://www.museedelaguerre.ca/cwm/overtop/index_f.html

Paroles de Poilus, lettres et carnets du front, 1914-1918
Editions Librio (n°245) / Radio France, Paris, 1998

Ils écrivent à leurs épouses, à leurs parents, à leurs amis. La plupart ne sont pas revenus des champs de bataille... pourtant leur mémoire demeure par ce recueil de textes, de cartes, de lettres, transmis par leurs descendants au musée de la Grande Guerre de Péronne. Une valeur inestimable.

190 pages
13 cm x 21 cm
ISBN : 2290314951

Journal d'un poilu, Laporte
Editions Mille et une nuits (n°219), Paris, 1998

Henri Laporte, originaire d'Etréaupont, est employé des chemins de fer à l'âge de 16 ans quand l'Europe s'embrase trois ans plus tard... en 1914. A tout juste 19 ans il rejoint le 151^ème régiment d'infanterie. Il passe quatre ans au front et épouse au sortir de la guerre, Henriette, sa marraine de guerre. Un témoignage époustouflant.

120 pages
11 cm x 15 cm
ISBN : 2842053699

Nos Poilus de 1914-1918 : l'infanterie
François Vauvillier, Editions Les mini-guides Histoire & Collections, Paris, 2006

Ce mini-guide de la collection a le grand avantage de présenter sous la forme de photos anciennes et de photos récentes les uniformes des différents soldats d'infanterie de 1914-1918.  La pédagogie quand au plan de l'organisation des soldats (corps d'armée, division, régiment, bataillon, etc.) est malgré tout un peu confuse. En revanche,  les illustrations permettent de disposer rapidement des principaux éléments quant à l'apparence que pouvait avoir les Poilus durant la guerre. Bref, un ouvrage petit, pratique et qui fourmille d'informations.

36 pages
16,5 cm x 23 cm
ISBN : 2-915239-16-9

Dans la nécropole allemande située dans le cimetière d'Illfurth, dans le Haut-Rhin, figure la stèle suivante avec les mentions suivantes : Ici repose le premier soldat allemand mort durant la guerre mondiale de 1914-191, le "Leutnant" (sous-lieutenant en français) Albert Mayer, mort le 2 août 1914.

S'agit-il d'un homonyme de Camille Mayer, également sous-lieutenant... qui, le 2 août au matin, avec quelques autres soldats allemands cavaliers, vers Joncherey, pas très loin de la ville de Belfort, et alors que la Guerre n'est pas encore officiellement déclarée,  traverse la frontière française... faisant alors face, vers 10h00 du matin au Caporal français, Jules-André Peugeot... l'allemand tire trois fois, le français tire une fois... l'allemand tombe aussitôt de son cheval et meurt... le français fait quelques pas et tombe à son tour, devant ainsi le premier soldat français mort de la guerre de 1914-1918.

Un grand merci à Pierre R. pour la photo.

Contre le bourrage de crâne,
Albert Londres, 1917-1918

En 1993, les éditions Arlea ont publié dans un recueil de nombreux articles écrits du reporter -devenu plus tard très célèbre- pour le Petit Journal. Au fil des pages, on constate ainsi comment le journaliste se bat contre la censure et la propagande, lutte contre le bourrage de crâne. Une autre vision du bain de sang de 1914-1918.

L'obéissance
François  Sureau
Edition Gallimard, Paris, 2006

Ecrivain né en 1957, François Sureau aborde le premier conflit mondial sous un angle original. Partant d'un fait réel, ce roman est constitué de nombreux courriers/témoignages successifs des différents acteurs mis en scène pas l'auteur. C'est l'histoire d'un soldat belge condamné par la justice civile de son pays à la peine de mort pour viol. Cependant, en Belgique, il n'y a plus de bourreau... aussi le gouvernement belge demande à la France d'envoyer son bourreau et sa guillotine. Une petite équipe se met en route, avec des soldats français comme escorte... le défi étant que le peine doit être exécutée en territoire occupé par les troupes allemandes. Ainsi, chaque courrier évoque le thème de l'obéissance face à une mission, un acte, une décision... Une ouvrage qui, mine de rien, permet de pousser la reflexion assez loin. En effet, qui est le plus stupide : celui qui donne un ordre sans aucun sans ou celui qui l'applique ?

Il y a également un passage, à la page 28 qui d'un certain côté s'applique relativement bien à toutes les guerres et fait plutôt froid dans le dos: "Nous devrons être sans faiblesse après la victoire, quand les soldats rentreront. Un ou deux criminels par section de quarante hommes, nous aurons quoi, trente mille, soixante mille criminels ? de quoi faire défiler un corps d'armées sous l'Arc de triomphe. Ceux qui seront partis criminels et que la mort n'aura pas pris, et ceux qui auront pris là-bas l'habitude de tuer."

155 pages
18,5 cm x 12 cm
ISBN : 978-2-07-078192-8

Le nom du blog est original... l'objectif du blog peut parfois apparaître un peu flou, en tout cas, l'auteur transmet sa vision de la guerre de 1914-1918 à travers une analyse relativement personnelle des différents monuments qui ont été érigés après la fin des combats.

Plusieurs thématiques sont ainsi abordées : le roc, la femme et l'enfant, le poilu, le caveau funéraire, le vieillard et l'enfant, le coq patriotique, les canons, etc.

Bref, bravo à Frédéric qui anime cette reflexion.

http://kontrepwazon.hautetfort.com/monumorts/

http://kontrepwazon.hautetfort.com

Témoin d'outre-guerre,
Jean Droit, éditions du Rocher, 1991

Connu pour ses nombreux dessins publiés dans l'Illustration, Jean Droit était avant tout un combattant, trois fois blessé, ayant gagné ses galons d'officier sous le feu et les tirs. Découvert tardivement, son récit sur ces 4 années passées au front est saisissant avec les soucis du détail qui fait monter l'émotion instantanément.

183 pages
14 cm x 22 cm
ISBN : 2.26801109.7

C'était il y a 89, le 11 novembre 1918, à Rethondes, quelques signatures en bas d'une page mettaient fin à l'effroyable conflit, le premier du genre, vers 5 heures du matin ! A 11 heures du matin, le caporal-clairon Pierre Sellier, sonne le "Cessez le feu". C'était la 11ème heure, du 11ème jour du 11ème mois...

Tombe de Pierre Sellier

Aujourd'hui, seuls 14 anciens soldats dans le monde peuvent encore témoigner de la guerre qui ravagea de nombreuses familles de 1914 à 1918 ! C'est exceptionnel.

En France, Louis de Cazenave et Lazare Ponticelli sont les derniers "Poilus". Né le 16 octobre et le 7 décembre 1897, ils clament toujours haut et fort : "Plus jamais cela !"

La Grande Guerre - 1914-1918,
David Shermer, éditions Cathay, 1977

Livre d'histoire particulièrement bien documenté, agrémenté de nombreuses photos, cartes et illustrations qui en font l'intérêt. Il est intéressant de le feuilleter pour prendre connaissance "en image" de la guerre, et en grand format.

256 pages
23 cm x 31,5 cm
ISBN : 0 7064 0245 6

je lis des Histoires Vraies : La bataille de Verdun
Editions pour enfants (8-12 ans) Fleurus Presse, n°152, juin 2006

Comment expliquer la bataille de Verdun aux enfants du primaire ? Le défi relevé par Fleurus Presse est plutôt remarquable : un récit en 5 chapitres tout en justesse de Xavier-Laurent Petit illustré par Jazzi, des documents historiques,  un lexique, des photos d'époque, plusieurs liens sur internet, une bibliographie spécifique pour la jeunesse, un mot croisé, une manière d'apprendre à dessiner un poilu... A la fin de la lecture, l'enfant dira probablement : "c'est pas possible que cela soit vrai !".

Un passionné amateur, comme moi, a créé un site internet tout simple qui fourmille d'informations en tous genres : vestiges de la première guerre, cimetières militaires, églises abimées et des photos de monuments. On apprend plein de choses. Il y a notamment un descriptif du monument de "La butte de Chalmont" -qui a la préférence de l'auteur d'ailleurs. Ce monument est connu pour commémorer le lieu où le sort de la guerre en 1918 en faveur de la France lors de la seconde bataille de la Marne.

http://pagesperso-orange.fr/ce.qui.demeure

L'auteur qui a créé ce blog en septembre 2007 l'a fait en mémoire de son arrière-grand-père paternel, mort au combat, et de son grand-père maternel mort à 92 ans malgré de nombreuses blessures. Ce blog publie avant tout des cartes postales anciennes de monuments qui ont été érigés. C'est donc un très bon complément à mon blog.

http://monumentsmorts.canalblog.com

Adieu la vie, adieu l'amour
tome n°1 : Quatre soldats français,
Jean Vautrin, édition Robert Laffont, 2004

1917, les tranchées de première ligne, quatre soldats qui sans la guerre ne se seraient jamais rencontrés, unis par la bravoure et l'amitié. C'est le point de départ de ce récit au style rédactionnel vif, incisif, rapide, précis, et surtout, c'est l'un des gros intérêts de ce livre, qui retransmet par des dialogues le "parler" de l'époque. C'est un roman, mais c'est si vrai, si captivant.

315 pages
14,5 cm x 24 cm
ISBN : 2-221-09881-1

Bruce Bairnsfather est né en 1888 à Muree en Inde. En 1914, à tout juste 26 ans, il s'engage dans l'armée anglaise en tant que lieutenant, prend la tête d'une section de mitrailleurs et part au front en Belgique. Durant les fêtes de la fin de l'année 1914, il participe dans la région de Saint-Yvon à l'une des désormais célèbres "trèves de Noël".
Dès le début de 1915, pendant ses périodes de repos, Bruce Bairnsfather crayonne. Ses premiers dessins sont publiés dans le journal "The Bystander". Mais, c'est suite à la seconde bataille d'Yvres en avril 1915 qui le voit blessé par un obus et renvoyé en Angleterre pour y être soigné, qu'il effectue de nombreux "cartoons". En effet, durant sa période de convalescence il commence la série de dessin qui sera publiée sous le titre "Fragments from France" et dont l'objectif est de mettre en scène des sketches de la vie des soldats dans les tranchées. Il invente ainsi un personnage qui porte le nom de "Old Bill".
En 1939-1945 Bruce Bairnsfather réalise des dessins pour le journal de l'armée amércaine "Stars and Stripes". Il décède en 1959 à Worcestershire !

Pour en savoir plus :
1) http://users.skynet.be/micheldewitte/Bairnsfather/TOC.htm
2) http://www.spartacus.schoolnet.co.uk/Jbairnsfather.htm