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Queutchny14-18 : Photos des Monuments aux Morts
11 novembre 2017

Statistiques 2017

Merci ! Merci ! Merci ! Vous êtes toujours nombreux à venir découvrir mon blog.

 

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11 novembre 2019

Statistiques 2019

En 13 ans d'existence, la fréquentation de mon blog continue toujours !

Merci à tous les visiteurs et aux nombreux messages d'encouragement que je reçois.

 

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11 novembre 2014

04 - Alpes-de-Haute-Provence

Photos des Monuments aux Morts du département des "ALPES DE HAUTE PROVENCE" (département 04)

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04440  -  Beauzever

04390___Prads_Haute_Bleone
04390 - Prads Haute Bleone

 

04850___Jauziers
04850 - Jauziers

 

04300 - Mane

04300 - Mane

 

04120 - Corbonod

04120 - Corbonod

 

04200 - Noyers sur Jabron
04200 - Noyers sur Jabron

04360 - Moustiers Sainte Marie
04360 - Moustiers Sainte Marie

04600 - Chateau Arnoux
04600 - Chateau Arnoux

04320 - Entrevaux

04320 - Entrevaux 

11 novembre 2008

Les Poilus de nos Monuments

En ce 11 novembre 2008, soit 90 ans après la signature de l'armistice et alors que les soldats français et allemands témoins du conflit s'en sont allés définitivement au début de l'année, rendons hommage aux "Poilus" dont la représentation est fréquent sur nos monuments !

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9 septembre 2006

Fragments from France - préface

[extract]

When Tommy went out to the great war, he went smiling, and singing the lasted ditty of the halls. The enemy scowled. War, said his professors of kultur and hi hymnsters of hate, could never be waged in the Tipperary spirit, and the nation that sent to the front soldiers who sang and laughed must be the very decadent England they had all along denounced as unworthy of world-power.

I fear the ennemy will be even more infuriated when he turns over the pages of this book. In it the spirit if the British citizen soldier, who, hating war as he hated hell, flocked to the colours to have his whack at the apostles of bloom and iron, is translated to cold and permanent print. Here is the great war reduced to grim and gruesome absurdity. It is not fun poked by a mere looker-on, it is the fun felt in the war by one who has been trough it.

Captain Bruce Bairnsfather has stayed at the "farm" which is portrayed in the double page of the book; he has endured the shell-swept "'ole" that is depicted on the cover; he has watched the disappearance of that "blinkin' parapet" shown on one page; has had his hair cut under fire as shown on another. And having been through it all, he has just put down what he has seen and herd and felt and smelt and-laughed at.

Captain Bairnsfather went to the front in no mood of a "chiel takin' notes". Il was the notes that took him. Before the war, some time a regular soldier, some time an engineer, he had a little other idea thant to sketch for mischief, on walls and shirt cuffs, and tablecolths. Without the war he might never have put pencil to paper for publication. But the war insisted.

It is not for his mere editor to forecast his vogue in posterity. Naturally I hope it will be a lasting one, but I am prejudiced. Let me, however, quote a letter which reached Captain Bairnsfather from somewhere in France:
"Twenty years after peace has been declared there will be no more potent stimulus to the recollections of an old soldier than your admirable sketches of trench life. May I, with all deference, congratulate you on your humour, your fidelity, your something-else not easily deinfed-I mean your power of expressing in black and white a condition of mind."

I hope that this forecast is a true one. If this sketch book os worthy to outlast the days of the war, and to be kept for remembrance on the shelves of those who have lived through it, it will have done its bit. For will it not e a standing reminder of the ingloriousness of war, its preposterous absurdity, and of its futility as a means of settling the affairs of nations?

When the ardent Jingo of the day after to-morrow rattles the sabre, let there be somewhere handy a copy of "Fragments from France" that can be opened in front of him, at any page, just to remind him of what war is really like as it is fought in "civilised" times.

(...).

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17 janvier 2007

108 ans... au revoir René...

Voici pratiquement 90 ans, René Riffaud était mobilisé en tant que soldat de 2ème classe au sein de l'Armée d'Afrique. C'était le 16 avril 1917. Hier, le mardi 16 janvier 1917, René Riffaud est décédé... il avait fêté ses 108 ans le 19 décembre dernier.
Né en 1898 à Souk el Arba en Tunisie -alors sous tutelle française- il avait donc 18 ans au moment de son incorporation. En 1919 il est temporairement réformé car atteint de tuberculose pulmonaire suite à des attaques aux gaz. Mais il dû attendre 1924 et sa dernière affectation à Constantinople pour être définitivement réformé.
René Riffaud n'avait jamais demandé sa carte de combattant, considérant "n'avoir fait que [son] devoir et n'avoir rien à demander"... jusqu'à ce qu'en
avril 2006, le ministre délégué aux Anciens combattants la lui remette. Et, le 11 novembre 2006, il était le seul des alors "4 derniers Poilus" à être présent sous l'Arc de Triomphe à Paris lors de la cérémonie du souvenir présidée par le président de la République.
Après le premier conflit mondial, René Riffaud s'est installé en France et créa une entreprise de moteurs électriques, à Collombes en région parisienne, qu'il dirigera jusqu'à sa retraite en 1969. En 1930, il se marie avec Louise. Ensemble, ils auront un fils, décédé en 2004. Veuf depuis 1979, lui survive 3 petites-filles, 7 arrières-petits-enfants et 1 arrière-arrière-petite-fille.

Les trois derniers soldats français de la Première Guerre encore en vie sont Louis de Cazenave (109 ans), Lazare Ponticelli, (109 ans) et Jean Grelaud (108 ans).

Avec le décès de René Riffaud, une partie de notre mémoire collective disparait. Qu'hommage lui soit rendu.

5 mars 2007

108 ans... au revoir Jean

26 octobre 1898... 25 février 2007... Jean Grelaud est décédé à 108 ans et aura donc connu 3 siècles différents. Il y a 90 ans, à tout juste 19 ans, en 1917, il est modibilisé en tant que soldat de première classe au 31ème régiment d'infanterie. Peu après il rejoint le 131ème régiment d'infanterie et combat dans l'Aisne. Il sera fait prisonnier lors de la seconde bataille de la Marne. Il sera libéré le 21 novembre 1918.
Jean Grelaud, qui a également participé à la deuxième guerre mondiale, ne s'est exprimé à propos du premier conflit mondial qu'à de très rares exceptions. Par respect pour son choix, sa famille n'a annoncé sa mort que 5 jours après son décès afin de pouvoir lui rendre un dernier hommage dans la plus stricte intimité.

Les deux derniers soldats français de la Première Guerre encore en vie sont Louis de Cazenave (109 ans) et Lazare Ponticelli, (109 ans).

Avec le décès de Jean Grelaud, une partie de notre mémoire collective disparait, car comme le disait l'écrivain africain, Amadou Hampâté Ba, "un vieillard qui meurt c'est comme une bibliothèque qui brûle".

4 mars 2007

La couleur des larmes

Voici un très bon site qui présente non pas les faits de la première guerre mondiale mais comment le conflit a été représentés par les peintres et artistes, tant Allemands que Français. De nombreux thèmes sont abordés : la déclaration de guerre, la mort, l'artillerie, les soldats...

http://www.art-ww1.com/fr/visite.html

Le tout est très pédagogique, très instructifs, on apprend plein de chose et l'on a une autre vision de la guerre.

17 mars 2007

93 ans de célibat par amour d'un soldat

Durant les tous premiers mois de la guerre, en 1914, un homme tombe au combat. C'était le fiancé de Marie-Simone Capony, elle avait tout juste 20 ans, elle était bibliothécaire. C'était il y a 93 ans : par amour pour cet homme, elle ne sera marira pas... Mercredi 14 mars 2006, Marie-Simone Capony (doyenne des Français depuis l'été 2006) a fêté ses 113 ans, en famille, à Cannes.

4 octobre 2007

1 000

Aujourd'hui, jeudi 4 octobre 2007, je suis un bloggeur heureux : grâce à tous les contributeurs qui m'ont envoyé leurs photos, j'ai aujourd'hui 1 000 monuments aux morts référencés !

Je mets ces photos en ligne au gré de ce que je reçois et ou de ce que je peux moi-même photographier au hasard de mes déplacements. Aussi MERCI A TOUS CEUX QUI M'AIDENT dans cet effort.

Queutchny

26 novembre 2007

77

"Merci Pierre" .... il avait 77 ans...

Pierre Miquel est décédé aujourd'hui, lundi 26 novembre 2007. Il était né le 30 juin 1930 à  Montluçon dans le département de l'Allier (nord Auvergne), de parents chapeliers. Historien spécialiste de la Première guerre mondiale, il avait réussit le très difficile exercice de concilier vulgarisation et transmission de la mémoire.

Que cela soit par ces ouvrages - plus d'une centaine ! -, des documentaires télévisés et même des romans historiques, Pierre Miquel avait rendu accessible la guerre de 1914-1918 à tous.

Aujourd'hui, nombreux sont les passionnés de cette douloureuse période de l'histoire française qui perdent un style littéraire, une façon d'écrire et de raconter, une manière d'apporter anecdotes et chiffres clés.

20 janvier 2008

L'avant-dernier s'en est allé

Aujourd'hui, Louis de Cazenave est décédé à l'âge de 110 ans.

Né le 16 octobre 1897 à Saint-Georges-d'Aurac, en Haute-Loire, il est mobilisé en 1916 et affecté dans l'infanterie, notamment au 5ème bataillon de tirailleurs sénégalais. A ce titre, il participe à deux séries de combats parmi les plus meurtrières de la première guerre mondiale : la bataille de la Somme en juillet 1916  et l'offensive du Chemin des Dames du printemps 1917. En 1918, il est affecté dans l'artillerie puis est démobilisé en 1919. Après la guerre, il retourne en Haute-Loire où il obtient un travail à la SNCF. En 1920, il se marie et de cette union naîtront 3 garçons. Durant la Seconde Guerre Mondiale, il prend sa retraite et s'installe à Brioude où il restera jusqu'à aujourd'hui..

Pendant très longtemps, il a refusé la Légion d'honneur. "Certains de mes camarades n'ont même pas eu le droit à une croix de bois", avait-il expliqué au journaliste du quotidien Le Monde qui l'avait intérrogé en 2005. Aussi, retenons cette parole prophétique de Louis de Cazenave : "La guerre un truc absurde, inutile, que rien ne peut justifier, rien".

Aujourd'hui, il ne reste donc plus qu'un seul "Poilu", Lazare Ponticelli, âge de 110 ans.

12 février 2008

Chemins de Mémoire

Quelle découverte en ce 12 février 2008... c'est complètement par hasard que j'ai découvert ce site ! Dire que si j'ai lancé ce blog, c'est parce que justement il n'existe pas à ma connaissance d'une structure au sein du Gouvernement français pour répertorier, photographier et mettre à disposition du grand public les Monuments aux Morts de 1914-1918...

Et voici que ce site propose à tout le monde d'y publier la photo du monument de sa commune ! Je ne sais pas depuis combien de temps cette rubrique existe, mais en tout cas c'est une initiative heureusement et très complémentaire de mon blog.

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/monument/index.php?idLang=fr

5 mars 2008

Le dernier Allemand de la Première Guerre

Erich Kästner (à ne pas confondre avec avec son homonyme poète et un écrivain très connu; 1899-1974) est un Allemand né en 1900. En 1918, il rejoint les troupes allemandes à la sortie de l'école. Il combattra environ 4 mois sur le front de l'ouest. En 1939 il rejoint l'armée de l'air allemande où il agira principalement en tant qu'officier de soutien à terre en France. Il aura eu une carrière professionnelle en tant que juge, à Hanovre. Sa femme, Maria, est décédée à l'age de 102 ans en 2003, peu après leur 75 anniversaire de mariage. Il est décédé le 1er janvier 2008 à l'âge de 107 ans.

Bien que l'Allemagne ait connue de nombreux morts et blessés durant ces 4 années effroyables, il semble qu'elle n'ait disposer de structures relatives aux anciens combattants de la Première Guerre Mondiale. Pour beaucoup, Eric Kästner, était considéré comme le dernier soldat allemand de 1914-1918. Son décès est donc passé quasiment inaperçu, il est mort dans une forme d'indifférence générale.

Pourtant, sa longue vie qui témoigne de l'absurdité de la guerre, mérite une autre considération.
Lui aussi est un "poilu".

19 mai 2008

25

... à 25 ans, le pilote et lieutenant allemand Walter Hohndorf est décédé lors des essais d'un avion.

Ce qui est incroyable, c'est qu'une stèle -quasi à l'abandon- existe en France pour honorer la mémoire ce de soldat (10 novembre 1882 - 5 September 1917).

Et aujourd'hui, grâce à internet, on en sait un peu plus :
-
http://www.greatwarflyingmuseum.com/aces/germany/walter_hohndorf.html
- http://aceras-photos.over-blog.com/article-1392776.html

26 juillet 2009

Le "der des ders" est décédé à 111 ans !

Il était le "der des ders", le dernier ayant combattu dans les tranchées, le dernier à pouvoir témoigner, près de 90 ans après le conflit !

Harry Patch, né le 17 juin 1898, est mort le 25 juillet 2009 : il avait fêté ses 111 ans... Il était le dernier "Tommy", c'est-à-dire un soldat britannique. Mobilisé en octobre 1916, il rejoint une équipe de mitrailleur et débarque en France en juin 1917. Il participe à la 3ème batailles d'Ypres, aussi nommée bataille de Passchendaele. Le 22 septembre 1917, il est gravement blessé par un éclat d’obus et effectue sa convalescence en Angleterre. Il ne retournera plus au front. Après l'armistice, il retourne à la vie civile pour reprendre l'activité de plombier qu'il avait avant d'être engagé sous les drapeaux, devenant alors un farouche militant anti-guerre.

Plusieurs émissions de télévision ont parlé de lui à la fin des années 1990 et au début des années 2000.

You were the last to be able to talk about the trenches, thanks for all what you have done for us Harry!

16 mai 2010

1915 07 02

"Mort pour la France"... cette mention est inscrite sur l'immense majorité des Monuments aux Morts de 1914-1918. Elle fait référence à la loi du 2 juillet 1915 relative aux actes de décès de militaires ou civils tués depuis le début de la guerre.

En voici le texte, obtenu grâce à la gentillesse du Service des Archives de l'Assemblée Nationale. Cette loi a connu depuis lors de nombreux aménagements.

* * * * *

Loi du 2 juillet 1915 complétant, en ce qui concerne les actes de décès de militaires ou civils tués à l'ennemi ou morts dans des circonstances se rapportant à la guerre, les articles du Code cil sur les actes de l'état civil. (Promulguée au Journal officiel du 9 juillet 1915).

Article premier. L'acte de décès d'un militaire des armées de terre ou de mer tué à l'ennemi ou mort des suites de ses blessures ou d'une maladie contractée sur le champ de bataille, de tout médecin, ministre du culte, infirmier, infirmière des hôpitaux militaires et formations sanitaires, ainsi que de toute personne ayant succombé à des maladies contractées au cours des soins donnés aux malades ou blessés de l'armée ; de tout civil tué par l'ennemi, soit comme otage, soit dans l'exercice de focntions publiques électives, administratives ou judiciaires, ou à leur occasion, devra, sur avis de l'autorité militaire, contenir la mention "Mort pour la France".

Article 2. En ce qui concerne les militaires, tués ou morts, dans les circonstances prévues par l'article premier, depuis le 2 août 1914, l'officier de l'état civil devra, sur avis de l'autorité militaire, inscrire en marge des actes de décès les mots : "Mort pour la France".

Article 3. La présente loi est applicable aux actes de décès des indigènes de l'Algérie, des colonies ou pays de protectorat et des engagés au titre d'étranger tués ou morts dans les mêmes circonstances.

16 octobre 2010

Cyprien Louvel : un poilu de la grande guerre 1914-1918, mort au champ d'honneur

Vous trouverez ci-joint le témoignage de Gérard Flocher dont le grand oncle maternel participa à la Grande Guerre

***************

Cyprien Louvel : un poilu de la grande guerre 1914-1918, mort au champ d'honneur, mon grand oncle.


Cyprien, Léon, Louvel est né le 16 juin 1894 à Tourville sur Arques, un très beau village à quatre kilomètres de Dieppe en Seine Maritime. C'est l'aîné de la famille. 

Venant tout juste d'avoir 20 ans, il est mobilisé le 7 septembre 1914 au 132ème régiment d’infanterie à Reims. Il fait partie du 2ème bataillon. Dès le 25 octobre 1914, il est parti pour le front, dans le secteur des Eparges, à 20km de Verdun et de la Meuse.

Les Éparges sont le théâtre d’une lutte les plus meurtrières et les plus pénibles de toute la guerre, l’hiver venu a changé tous les hauts de la Meuse en une mer de boue profonde et collante. Les deux camps s’acharnent pour la possession de la crête des Éparges, les attaques et les contre-attaques les combats corps à corps à la baïonnette et à la grenade sous un bombardement d’obus de tous calibres.

Cyprien Louvel a combattu sur la crête à la même période que l’écrivain Maurice Genevoix. Ce dernier, décédé en 1980, était au 106ème régiment d'infanterie, a été blessé aux Éparges et a décrit de manière saisissante dans son livre "Ceux de 14" les combats terriblement meurtriers sur la crête : « ce que nous avons fait, c’est plus qu’on ne pourrait demander à des hommes et nous l’avons fait, en replaçant les hommes au cœur de l’événement il nous permet de bien comprendre la grande guerre ».

Cyprien Louvel a combattu aux Eparges jusqu'au 19 janvier 1915, date à laquelle, il décéda suite à des blessures.  Il a reçu la médaille de Verdun. Son nom est gravé dans l'ossuaire de Douaumont.

***************

Un grand merci à Gérard Flocher d'avoir pensé à mon blog pour rendre mémoire à son grand père et son grand oncle, me permettant ainsi une nouvelle rubrique, Témoignages. Merci à tous ceux qui voudront contribuer.

17 septembre 2006

L'Enfer au quotidien, carnets de route du Sergent fourrier Marchand

L'Enfer au quotidien, carnets de route du Sergent fourrier Marchand
Editions Osmonde, Paris, 1999

Octave Désiré Marchand, écrit le 21 février 1918 : "21 février, jour de mon anniversaire. J'ai donc 37 ans aujourd'hui, dont 6 ans 1/2 passés aux Armées, tant en temps de paix qu'en temps de guerre". Ses carnets de guerre sont exceptionnels : rédigés sur le vif, ils fourmillent de détails des 2 années qu'ils a vécues au front comme agent de liaison sur les premières lignes au milieu de ses compagnons de combat et des 2 années suivantes comme responsable des cantonnements des armées proches du front. Émouvant.

ISBN : 2910830551

30 septembre 2006

La femme au temps de... La guerre de 14

La femme au temps de... La guerre de 14
Françoise Thébaud
Edition Stock, Paris, 1986


Qu'ont pensé les femmes lors de la déclaration de guerre, qu'ont-elles vécu durant ces longs mois de barbarie, telles sont les deux principales questions auxquelles répond cet ouvrage. Avec une conclusion primordiale : même si l'émancipation de la femme était en marche, la "drôle de guerre" a énormément contribuer à faire entrer la femme dans le XXème siècle. Un aspect peu connu de cette guerre qui mérite une attention particulière.

319 pages
15,5 cm x 24 cm
ISBN : 54-3389-1

19 octobre 2006

La Grande Guerre sous un autre angle

Bien qu'anglophone, le site internet indiqué ci-dessous propose de très nombreux extraits d'articles -plus de 7 000 !- rédigés durant la période 1914-1918, dont une quantité impressionnante en langue française.

Un site qui mérite le détour... et du temps pour la lecture !

http://www.greatwardifferent.com

11 novembre 2006

Se souvenir pour demain, ils avaient 18 ans.

Aujourd'hui,  samedi 11 novembre 2006, nous célébrons la fin de la Grande Guerre, dont l'armistice a été signée il y a désormais 88 ans.

... et, hier, dans la nuit, Maurice Floquet, est décédé paisiblement... né le 25 décembre 1894, il allait donc avoir 112 à la fin de cette année. Il était le doyen des "derniers" poilus encore en vie de la Première guerre mondiale. Qu'hommage lui soit rendu pour son action.

Et, aussi incroyable que cela puisse paraître, il y a a quelques jours, l'Office National des Anciens Combattants (ONAC) a publié une brochure "Se souvenir pour demain, 1914-1918, ils avaient 18 ans". Celle-ci rendait hommage aux 5 derniers poilus vivant en France... dont Maurice Floquet...

Cette brochure est accessible via le lien suivant sur le site internet du Ministère de la défense : http://www.defense.gouv.fr/portal_repository/1641941198__0001/fichier/getData?_&ispopup=1

7 janvier 2007

Les monuments aux morts de la première guerre mondiale : dans le département du Rhône

Kim Daniere a réalisé en 1996 un mémoire intitulé "Les monuments aux morts de la première guerre mondiale : dans le département du Rhône (région Sud Ouest)", dans le cadre de ses études à l'Université Lumière Lyon 2 (France).

Introduction du mémoire :
La guerre de 1914-1918 survit encore aujourd’hui dans le paysage français. Les départements du Nord et de l’Est... tous ceux qui furent champs de batailles en portent encore les traces : restes de tranchées, entonnoirs d’obus, ou tout simplement, les longues rangées de petites croix blanches qui forment les immenses cimetières militaires. Les plaines de la Somme, de la Champagne, les collines de Verdun et de l’Artois regorgent de musées, de tombes, de monuments, qui constituent à coup sûr, la mémoire de l’effroyable boucherie humaine que fut cette "Première Guerre Mondiale". Quand, l’armistice fut enfin signée, après quatre ans d’une guerre qui fut l’une des plus terrible et des plus meurtrière de l’époque, un soupir de soulagement s’est fait entendre de l’Atlantique à l’Oural et des Balkans au Canada.
La voix des canons éteinte, l’heure était au bilan, à la reconstruction du pays et au soin des blessures. En France, la guerre a laissé de lourdes traces dans les esprits et difficile était l’apprentissage de la paix. Ce n’est pas moins de 33 classes qui furent mobilisées, soit 8 millions d’hommes dont 5 ont combattus.1,5 millions de ces hommes sont morts soit 27 % des effectifs engagés, 15 % des mobilisés et 10,5 % de la population active masculine, 3,4 millions de blessés et de mutilés. A ces chiffres il faut ajouter les 0,6 millions de veuves et les 0,7 millions d’orphelins, et bien sur les 6,4 millions d’hommes démobilisés pour qui le retour à la vie normale fut bien plus dur que prévu. Ces démobilisés constituent en 1918 60 % de la population masculine adulte et 90 % de la génération des 20/50 ans.
En 1919 la force vive de la nation française doit apprendre à vivre avec les fantômes de Verdun. ...Pour se souvenir des compagnons tombés dans les maudites tranchées de la Somme ou de l’Argonne, ceux qui sont revenus vont être à l’origine de l’engouement le plus formidable que la France ait jamais connu. Engouement pour la mémoire des morts, pour se souvenir de ceux qui sont morts pour la défense de la France, les communes de France, dans leur immense majorité, vont élever des stèles, apposer des plaques, ériger des obélisques pour rendre un hommage solennel à ces compagnons Morts pour la France.

Pour lire ce mémoire (92 pages) :
http://archives.univ-lyon2.fr/91/

29 janvier 2007

5 830

5 830... le nombre de cylindres pressuriés qui contenaient environ 150 tonnes de chlore et qui ont été bombardés le 22 avril 1915 en fin de journée près d'Ypres par les 35ème et 36ème régiments de pionniers allemands. L'effet du gaz fut immédiat : 15 minutes après, les soldats allemands ont attaqués... ou plutôt ont découvert un paysage apocalyptique. : près de 3 000 morts avaient le teint verdâtres, ceux qui agonisaient avait des spasmes violents, tous avaient la bouche remplie d'un liquide jaunâtre. Il y eut de plus environ 7 000 blessés. Cependant, comme l'explique Fritz Haber, l'un des fondateurs du programme allemand de guerre chimique : "Si l'on avait préparé une attaque de large envergure, au lieu de faire à Ypres une expérience vaine, l'Allemagne aurait gagné la guerre."

10 avril 2007

Vimy : 50 morts par heure !

Du 9 au 12 avril 1917, il y a donc tout juste 90 ans, les soldats canadiens ont entrepris une bataille qui, d'une part, feront d'eux les troupes de choc de l'Empire britannique, d'autre part marquera d'une certaine manière l'émergence de d'une nation candienne car dès lors le Canada sera considéré comme un allié en tant que tel.

Les soldats ont en effet repris la célèbre crète dite de Vimy, aux abords de la ville de Lens. Après une lourde préparation d'artillerie, le 9 avril, à 5h30 du matin, les fantassins s'élancèrent. Le 12 avril, à 6h00 du matin, la crète était reprise. Durant ces 72 heures, les canadiens eurent de nombreuses victimes  : 7 104 blessés et 3 598 morts... soit environ 50 morts par heure !

En 2007, à l'occasion des cérémonies commémoratives de cet événément, 15 000 personnes ont fait le déplacement !

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