Histoires Vraies : La bataille de Verdun
je lis des Histoires Vraies : La bataille de Verdun
Editions pour enfants (8-12 ans) Fleurus Presse, n°152, juin 2006
Comment expliquer la bataille de Verdun aux enfants du primaire ? Le défi relevé par Fleurus Presse est plutôt remarquable : un récit en 5 chapitres tout en justesse de Xavier-Laurent Petit illustré par Jazzi, des documents historiques, un lexique, des photos d'époque, plusieurs liens sur internet, une bibliographie spécifique pour la jeunesse, un mot croisé, une manière d'apprendre à dessiner un poilu... A la fin de la lecture, l'enfant dira probablement : "c'est pas possible que cela soit vrai !".
La victoire de 1918
La victoire de 1918
Pierre Miquel, éditions Tallandier, Paris, 1998
Pour les 80 ans de la signature de l'armistice, Pierre Miquel a écrit de manière très fluide toutes les étapes de la guerre, tant du côté allemand que du côté français, qui se sont succédées durant l'année 1918. Le livre est presqu'écrit comme un roman ou plutôt la lecture est si aisée, agréable, presque avec une intrigue, que l'on se croirait dans un "roman vrai".
77
"Merci Pierre" .... il avait 77 ans...
Pierre Miquel est décédé aujourd'hui, lundi 26 novembre 2007. Il était né le 30 juin 1930 à Montluçon dans le département de l'Allier (nord Auvergne), de parents chapeliers. Historien spécialiste de la Première guerre mondiale, il avait réussit le très difficile exercice de concilier vulgarisation et transmission de la mémoire.
Que cela soit par ces ouvrages - plus d'une centaine ! -, des documentaires télévisés et même des romans historiques, Pierre Miquel avait rendu accessible la guerre de 1914-1918 à tous.
Aujourd'hui, nombreux sont les passionnés de cette douloureuse période de l'histoire française qui perdent un style littéraire, une façon d'écrire et de raconter, une manière d'apporter anecdotes et chiffres clés.
89 ans
C'était il y a 89, le 11 novembre 1918, à Rethondes, quelques signatures en bas d'une page mettaient fin à l'effroyable conflit, le premier du genre, vers 5 heures du matin ! A 11 heures du matin, le caporal-clairon Pierre Sellier, sonne le "Cessez le feu". C'était la 11ème heure, du 11ème jour du 11ème mois...
Aujourd'hui, seuls 14 anciens soldats dans le monde peuvent encore témoigner de la guerre qui ravagea de nombreuses familles de 1914 à 1918 ! C'est exceptionnel.
En France, Louis de Cazenave et Lazare Ponticelli sont les derniers "Poilus". Né le 16 octobre et le 7 décembre 1897, ils clament toujours haut et fort : "Plus jamais cela !"
Les Monuments aux Morts de 1914-1918 en Algérie
Durant 132 ans, de 1830 à 1962, l'Algérie fut "Française". Aussi, de nombreux soldats - colons, descendants de colons, autochtones - furent engagés par la France dans le premier conflit mondial. Comme partout ailleurs en France, des monuments furent érigés en mémoire des "poilus d'Algérie" tombés au front.
Grâce au travail du rassemblement exceptionnel de Marie-Noelle, vous pouvez découvrir les photos de ces monuments...
http://www.geneawiki.com/index.php/Cat%C3%A9gorie:Alg%C3%A9rie%2C_monuments_aux_morts
1 000
Aujourd'hui, jeudi 4 octobre 2007, je suis un bloggeur heureux : grâce à tous les contributeurs qui m'ont envoyé leurs photos, j'ai aujourd'hui 1 000 monuments aux morts référencés !
Je mets ces photos en ligne au gré de ce que je reçois et ou de ce que je peux moi-même photographier au hasard de mes déplacements. Aussi MERCI A TOUS CEUX QUI M'AIDENT dans cet effort.
Queutchny
Kontrepwazon
Le nom du blog est original... l'objectif du blog peut parfois apparaître un peu flou, en tout cas, l'auteur transmet sa vision de la guerre de 1914-1918 à travers une analyse relativement personnelle des différents monuments qui ont été érigés après la fin des combats.
Plusieurs thématiques sont ainsi abordées : le roc, la femme et l'enfant, le poilu, le caveau funéraire, le vieillard et l'enfant, le coq patriotique, les canons, etc.
Bref, bravo à Frédéric qui anime cette reflexion.
L'obéissance
L'obéissance
François Sureau
Edition Gallimard, Paris, 2006
Ecrivain né en 1957, François Sureau aborde le premier conflit mondial sous un angle original. Partant d'un fait réel, ce roman est constitué de nombreux courriers/témoignages successifs des différents acteurs mis en scène pas l'auteur. C'est l'histoire d'un soldat belge condamné par la justice civile de son pays à la peine de mort pour viol. Cependant, en Belgique, il n'y a plus de bourreau... aussi le gouvernement belge demande à la France d'envoyer son bourreau et sa guillotine. Une petite équipe se met en route, avec des soldats français comme escorte... le défi étant que le peine doit être exécutée en territoire occupé par les troupes allemandes. Ainsi, chaque courrier évoque le thème de l'obéissance face à une mission, un acte, une décision... Une ouvrage qui, mine de rien, permet de pousser la reflexion assez loin. En effet, qui est le plus stupide : celui qui donne un ordre sans aucun sans ou celui qui l'applique ?
Il y a également un passage, à la page 28 qui d'un certain côté s'applique relativement bien à toutes les guerres et fait plutôt froid dans le dos: "Nous devrons être sans faiblesse après la victoire, quand les soldats rentreront. Un ou deux criminels par section de quarante hommes, nous aurons quoi, trente mille, soixante mille criminels ? de quoi faire défiler un corps d'armées sous l'Arc de triomphe. Ceux qui seront partis criminels et que la mort n'aura pas pris, et ceux qui auront pris là-bas l'habitude de tuer."
Le Coeur des Batailles
Le Coeur des Batailles - tome n°1 : La Marne
Scénario de Jean David Morvan, Dessin d'Igor Korgey, Couleur de Walter
Editions Delcourt, septembre 2007
En 1940 à l'occasion d'une inteview, un ancien soldat du front devenu un philosophe de renom revient sur le journal intitulé Le Coeur des Batailles qu'il a publié dans les tranchées durant la première guerre mondiale, et surtout sur un soldat plutôt mystérieux du nom d'Amaréo Zamaï -le héros-, qui semble être très rapidement devenu une légende auprès des autres poilus.
Cette bande dessinée, prévue en trois tomes, a une approche très novatrice de 1914-1918. A travers un récit plein de mystère, un trait de crayon expressif jusque dans les détails et tout en étant très pédagogique, chaque case permet au lecteur de se plonger dans cette période de l'histoire du XXème siècle.
6
6... le nombre de colonnes qui surplombe la tombe du maréchal Joffre.
Joseph Joffre est né le 12 janvier 1852 à Rivesaltes (voir photos plus bas) dans les Pyrénées-Orientales. Il est décédé le 3 janvier 1931 à Paris. Pour résumé, il a été l'un des responsables de la Bataille de la Marne et de la stabilisation du front nord au début de la première guerre mondiale, mais aussi la stratégie, contreversée en raison des pertes humaines nombreuses pour un résultat faible, de l'offensive à outrance. En 1916, il est nommé maréchal de France.
Quelques années après la guerre, il fit construire entre 1922 et 1924 une maison -La châtaigneraie- sur les hauteurs du village de Louveciennes, à l'ouest de Paris, entre Versailles et Saint-Germain-en-Laye. Conformément à ses dernières volontés, il fut inhumé dans le jardin de sa propriété. Le tombeau fut édifié par son gendre qui était architecte -Jacques Laffillée.
Les grilles de la propriété son aujourd'hui ouvertes exceptionnellement en général deux fois par an, lors des journées du patrimoine (3ème week-end de septembre) et le jour de l'armistice (11 novembre).
Photos de la maison natale du maréchal Joffre