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Queutchny14-18 : Photos des Monuments aux Morts

5 février 2007

900

900... moyenne du nombre de soldats français morts au combat chaque jour...

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29 janvier 2007

5 830

5 830... le nombre de cylindres pressuriés qui contenaient environ 150 tonnes de chlore et qui ont été bombardés le 22 avril 1915 en fin de journée près d'Ypres par les 35ème et 36ème régiments de pionniers allemands. L'effet du gaz fut immédiat : 15 minutes après, les soldats allemands ont attaqués... ou plutôt ont découvert un paysage apocalyptique. : près de 3 000 morts avaient le teint verdâtres, ceux qui agonisaient avait des spasmes violents, tous avaient la bouche remplie d'un liquide jaunâtre. Il y eut de plus environ 7 000 blessés. Cependant, comme l'explique Fritz Haber, l'un des fondateurs du programme allemand de guerre chimique : "Si l'on avait préparé une attaque de large envergure, au lieu de faire à Ypres une expérience vaine, l'Allemagne aurait gagné la guerre."

21 janvier 2007

20 %

En France, 20 % des soldats âgés de 19 à 27 ans en 1914 ont été tués.

17 janvier 2007

108 ans... au revoir René...

Voici pratiquement 90 ans, René Riffaud était mobilisé en tant que soldat de 2ème classe au sein de l'Armée d'Afrique. C'était le 16 avril 1917. Hier, le mardi 16 janvier 1917, René Riffaud est décédé... il avait fêté ses 108 ans le 19 décembre dernier.
Né en 1898 à Souk el Arba en Tunisie -alors sous tutelle française- il avait donc 18 ans au moment de son incorporation. En 1919 il est temporairement réformé car atteint de tuberculose pulmonaire suite à des attaques aux gaz. Mais il dû attendre 1924 et sa dernière affectation à Constantinople pour être définitivement réformé.
René Riffaud n'avait jamais demandé sa carte de combattant, considérant "n'avoir fait que [son] devoir et n'avoir rien à demander"... jusqu'à ce qu'en
avril 2006, le ministre délégué aux Anciens combattants la lui remette. Et, le 11 novembre 2006, il était le seul des alors "4 derniers Poilus" à être présent sous l'Arc de Triomphe à Paris lors de la cérémonie du souvenir présidée par le président de la République.
Après le premier conflit mondial, René Riffaud s'est installé en France et créa une entreprise de moteurs électriques, à Collombes en région parisienne, qu'il dirigera jusqu'à sa retraite en 1969. En 1930, il se marie avec Louise. Ensemble, ils auront un fils, décédé en 2004. Veuf depuis 1979, lui survive 3 petites-filles, 7 arrières-petits-enfants et 1 arrière-arrière-petite-fille.

Les trois derniers soldats français de la Première Guerre encore en vie sont Louis de Cazenave (109 ans), Lazare Ponticelli, (109 ans) et Jean Grelaud (108 ans).

Avec le décès de René Riffaud, une partie de notre mémoire collective disparait. Qu'hommage lui soit rendu.

15 janvier 2007

2 tonnes par mètre de front

... c'est l'estimation de la consommation de munitions lors des batailles de Verdun entre 1916 et 1918.

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11 janvier 2007

Statistiques 2006 du blog Queutchny1418

Merci à tous ceux qui, en 2006, sont venus sur mon blog. Merci également à tous ceux qui contribuent à alimenter mon blog.

Voici donc, en toute transparence, les statistiques de fréquentation de mon blog en 2006 (les données sont issues du module proposé par Canalblog).

Stat2006_AStat2006_B

8 janvier 2007

20 000

... c'est le nombre de soldats français qui sont morts le samedi 22 août 1914. A l'époque les combattants portaient le fringant pantalon rouge garance.

7 janvier 2007

Les monuments aux morts de la première guerre mondiale : dans le département du Rhône

Kim Daniere a réalisé en 1996 un mémoire intitulé "Les monuments aux morts de la première guerre mondiale : dans le département du Rhône (région Sud Ouest)", dans le cadre de ses études à l'Université Lumière Lyon 2 (France).

Introduction du mémoire :
La guerre de 1914-1918 survit encore aujourd’hui dans le paysage français. Les départements du Nord et de l’Est... tous ceux qui furent champs de batailles en portent encore les traces : restes de tranchées, entonnoirs d’obus, ou tout simplement, les longues rangées de petites croix blanches qui forment les immenses cimetières militaires. Les plaines de la Somme, de la Champagne, les collines de Verdun et de l’Artois regorgent de musées, de tombes, de monuments, qui constituent à coup sûr, la mémoire de l’effroyable boucherie humaine que fut cette "Première Guerre Mondiale". Quand, l’armistice fut enfin signée, après quatre ans d’une guerre qui fut l’une des plus terrible et des plus meurtrière de l’époque, un soupir de soulagement s’est fait entendre de l’Atlantique à l’Oural et des Balkans au Canada.
La voix des canons éteinte, l’heure était au bilan, à la reconstruction du pays et au soin des blessures. En France, la guerre a laissé de lourdes traces dans les esprits et difficile était l’apprentissage de la paix. Ce n’est pas moins de 33 classes qui furent mobilisées, soit 8 millions d’hommes dont 5 ont combattus.1,5 millions de ces hommes sont morts soit 27 % des effectifs engagés, 15 % des mobilisés et 10,5 % de la population active masculine, 3,4 millions de blessés et de mutilés. A ces chiffres il faut ajouter les 0,6 millions de veuves et les 0,7 millions d’orphelins, et bien sur les 6,4 millions d’hommes démobilisés pour qui le retour à la vie normale fut bien plus dur que prévu. Ces démobilisés constituent en 1918 60 % de la population masculine adulte et 90 % de la génération des 20/50 ans.
En 1919 la force vive de la nation française doit apprendre à vivre avec les fantômes de Verdun. ...Pour se souvenir des compagnons tombés dans les maudites tranchées de la Somme ou de l’Argonne, ceux qui sont revenus vont être à l’origine de l’engouement le plus formidable que la France ait jamais connu. Engouement pour la mémoire des morts, pour se souvenir de ceux qui sont morts pour la défense de la France, les communes de France, dans leur immense majorité, vont élever des stèles, apposer des plaques, ériger des obélisques pour rendre un hommage solennel à ces compagnons Morts pour la France.

Pour lire ce mémoire (92 pages) :
http://archives.univ-lyon2.fr/91/

29 décembre 2006

219 milliards

... de francs-or (monnaie de l'époque), c'est le montant de la dette publique de la France en 1919.  En 1914, ce montant était de 33,5 milliards...

26 décembre 2006

Maurice Genevoix : Ceux de 14

Genevoix_Ceux14_A  Genevoix_Ceux14_B Genevoix_Ceux14_C
Ceux de 14 (Sous Verdun, Nuits de Guerre, La Boue, Les Eparges)
Maurice Genevoix
Editions Flammarion, Paris, 1949.

Né en 1890, Maurice Genevoix est un brillant étudiant qui intègre l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm à Paris en 1911. A peine diplômé, la guerre éclate. Il rejoint le 106ème bataillon d’infanterie en tant que sous-lieutenant. Entre septembre 1914 et avril 1915, son régiment participe aux attaques de la tranchée de « Calonne » et de la butte des « Eparges » dans la région de Verdun. Le 25 avril 1915, il est atteint de trois balles, deux au bras et une à la poitrine. Après un long séjour en hôpital il est réformé car invalide… il vivra jusqu’en 1980, après avoir connu une brillante carrière d’écrivain qui l’a notamment amené à rejoindre les bancs de l’Académie française.

De son expérience Maurice Genevoix  a publié 5 ouvrages qui reprennent dans un ordre chronologique la vie qu’il a menée avec les soldats dont il avait le commandement : Sous Verdun, en avril 1916, Nuits de Guerre, en décembre 1916, Au seuil des guitounes, en septembre 1918, La Boue, en février 1921, et Les Eparges, en septembre 1921. Tous ces écrits ont été réunis et légèrement remanié sous le titre général « Ceux de 14 » en 1949.

Ce long récit –Ceux de 14 comprend au total près de 700 pages-, Maurice Genevoix l’a rédigé à partir de ses notes prises sous le feu de l’action. C’est un témoignage de soldat, certes officiers, mais qui a vécu la guerre au milieu des soldats, avec les combats, les tranchées, les mouvements, le bruit, la soif, la boue. Le style littéraire est très fluide, les dialogues sont poignants de vérités, le rythme associe longueur et rapidité comme pour se faire l’écho de l’attente dans les tranchées et de la vitesse des tirs. A chaque page, on se demande « mais quand est-ce que les combats vont cesser, stop, plus jamais cela » ! C’est si authentique. Si pris sur le vif. Si Vrai.

En 1972, Maurice Genevoix est revenu une nouvelle fois sur ses mois passés au front. Il a rédigé, non pas un roman mais une réflexion – témoignage sur la mort, intitulée La mort de près. Cet écrit relate les « trois expériences de la mort » qu’il a vécu, et dont voici un extrait :
« Ce cri rauque, étranglé, qui m’est resté dans les oreilles, qui l’a poussé ? Est-ce lui, ce premier mort dépassé ? Je viens d’en apercevoir un autre, un troisième. J’ai entendu aussi, très nettement, à ne pouvoir m’y tromper, le choc des balles qui entraient dans les corps, bref, étouffé, comme d’une lame de couteau assenée par un poing furieux. Désormais, je sais que le ‘le feu tue’ ».

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